Wednesday, June 20, 2007

Bolivia - 2 eme partie : de Potosi au lac Titicaca

POTOSI, la capitale des mines d´argent


Il y a eu la grande époque de Potosi, quand on y a découvert une mine d´argent quasiment a ciel ouvert. On raconte que pour les grands évenements, les rues étaient recouvertes d´argent. Aujourd´hui, la ville est plus tranquille et a conservé un certain charme avec ses ruelles étroites et ses balcons perchés.
Mais la fievre de l´argent n´est pas tombée et les mines sont encore exploitées. Entre 6 et 8 millions de mineurs (de tout age) y sont morts. On peut les visiter. Pour cause de claustrophobie (Leti) et de creve chronique (Simon) nous ne l´avons pas fait. En revanche, notre groupe d´amis en a fait l´expérience : traumatisante pour ceux qui n´ont pas su descendre les quelques centaines de metres sous terre, tres impressionnante pour les autres. On a vu les photos, Germinal de Zola en 2007, ca existe en Bolivie !
Ce qui frappe en Bolivie, c´est le nombre de greves, marches de protestation par jour. Avec une histoire tres tumultueuse sur le plan politique, les boliviens sont les champions des rassemblements(mais peut etre que les conditions difficiles dans lesquelles ils vivent en sont la cause). De quoi faire palir de jalousie les francais...encore que les raisons/conditions soient bien différentes. Le bolivien travaille (quand il en a un) 12 heures par jour non stop . Ci dessus, un regroupement de ¨chapeaux¨ sur la place.
Dans un registre un peu plus gai (et la bolivie est un super pays...), Potosi a été l´occasion pour nous de découvrir le jeu de UNO, dont Leti est devenue une experte (inventant ses propres regles, ce qui déstabilise ses opposants, n´est ce pas Fil et PY?). Bref, ce jeu allait devenir un compagnon de voyage, avec des parties endiablées a tous les coins de rues, cimentant notre amitié avec les zozos...

SUCRE, la capitale administrative

Sucre (prononcez soucré) porte bien son nom. C´est une petite ville qui a gardé son gout provincial, sous le soleil (ca nous change du froid des jours précédents), ses édifices blancs, ses cours intérieures, sa jolie place des Armas et ses cafés en terrasse (surtout le Joy Ride) ...

De temps en temps, elle rappelle son statut de capitale régionale et devient le theatre de manifs pas piquées des vers, du genre manifs des étudiants...ou nous nous sommes retrouvés coincés (alors qu´on allait faire la lessive rituelle de l´étape) entre la policia et les jeunes avec les bombes lacrimo, les coktails variés et quelques sprints pour rejoindre notre auberge... C´était chaud!
A part ça, tout redevient tranquille dans les heures qui suivent et la ville reprend son rythme nonchalant, pour lequel nous sommes tous tombés... Petit oasis apres les rigueurs de la montagne et du désert, nous avons vite décidé de rester pour quelques jours.




Notre premiere marche sur le Inka Trail :

C´est décidé, on va se faire notre premier trek. Départ pour la journée dans la campagne avoisinante de Sucre : une petite marche sur un trail Inka... Rien de tres passionnant sur cette marche, sauf les paysages de montagne.

LA bonne surprise de la journée est notre arrivée en pleine cambrousse, au milieu des montagnes.

Un endroit protégé, inviolé, avec les savoir faires de la campagne encore intacts.
Les enfants a moitié nus nous accueillent, les paysans trop occupés a leurs taches nous ignorent.
La vie semble difficile, c'est sur, mais c'est a la fois paisible. Enfin, on a pendant quelques heures seulement, l'impression de ne pas etre des "touristes" mais bien des voyageurs , hors de sentiers battus, témoins de la vie locale. Les paysages sont a couper le souffle...et l'altitude aussi d'ailleurs.



Et puis, il y a cette vieille, qu'on a croisée a l'aller, en montant et qu'on recroisera a notre descente. Elle ne sera toujours pas arrivée a sa destination.




Le lendemain, les garçons (Simon et les zozos) se font une journée entre mecs et décident de faire leur bapteme de parapente...

Le marché

On ne pouvait pas être en Bolivie sans faire THE marché local, plutot attrape-touristes d'ailleurs. Mais bon, il fallait bien s'y coller et apres encore une épopée en bus...on y arrive. Tous contents de nous !






Ce sera l'occasion de prendre quelques photos des paysans descendus pour l'occasion.



Les chapeaux sont un véritable emblême de la Bolivie. Chaque femme qui se respecte ne soirt pas sans son chapeau. Léti a bien failli se laisser tenter ...mais c'est tellement difficile a se trimbaler, et dans le sac a dos, impossible de le plier ! Malheureusement la nécessiter de voyager léger nous empêche de craquer sur les souvenirs et de ramener des cadeaux...




Sucre aura été une de nos étapes favorites d'Amérique du Sud, tout le charme de la province avec le confort d'une petite ville.


L´heure est venue de quitter Sucre...par le bus de nuit, direction La Paz.


LA PAZ, capitale a plus de 3500 mètres




Ce fut LA bonne surprise de la Bolivie. On imaginait une capitale pas sympa, genre craignos qui fout la trouille. Pas du tout ! Bon, c'est vrai qu'on a entendu des histoires pas très drôles, style vol ou agression. (Ceci dit, juste apres avoir quitter la Bolivie, un bulletin d'alerte a été émis sur le pays et en particulier La Paz ). Mais nous n'avons absolument pas ressenti le moindre danger. Nous avons été époustouflés par cette capitale accrochée à la montagne. Très impressionnants les paysages de haute montagne à portée de mains, les hauts sommets enneigés en toile de fond ...
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Il suffit de lever les têtes alors que l'on visite un marché de quartier, bien bariolé des couleurs locales, avec ses étals de fruits et légumes inconnus de nous, les mamas qui viennent des campagnes avoisinantes pour y vendre leurs produits, ou bien encore les fameux stands de grisgris (on en a bien sur acheté un pour continuer notre voyage sans encombre !). Il faut bien sûr quitter le centre ville, celui qui est dans la vallée, pour grimper dans les quartiers plus ou moins touristiques et découvrir la vraie La Paz.














Ce fut une étape bien sympa, loin de tous les préjugés négatifs qu'on avait pu avoir. Cette ville vaut le détour, et à notre avis, est a l'image du reste de la Bolivie; simple, sans chichi mais encore avec une âme d'Amérique latine.



COPACABANA, au bord du LAC TITICACA



Encore une étape mythique de ce petit tour d'Amérique du Sud. Depuis notre arrivée en Bolivie nous sommes enchantés de ce que nous voyons. Le Lac va-t-il tenir ses promesses ? Oh que oui ! Rien que le trajet en bus local au départ de la Paz vaut le déplacement. On longe la cordillère des Andes pendant un long moment , et les sommets se succèdent les uns au autres. On se croirait dans un rêve, un paysage à vous couper le souffle, tous les clichés sur la cordillère sont là, sous nos yeux. Au bout de quelques heures de trajet, on découvre le lac côté bolivien. Car c'est sûr, ça peut pas être la mer... c'est immense comme la mer justement, sauf qu'il y a les roseaux et les montagnes et qu'on est a 3000 metres !


Arrivée sur les bords du lac. Le bus traverse aussi !

La plaza y su catedral
Ca ressemble pas au Brésil, ça?
Visite sur le marché local, vu qu'on a décidé de se faire la bouffe nous mêmes. Les pates locales sont tout simplement dégueu !
La cupula, notre super hotel avec vue sur le lac. Particulierement recommandé pour ses hamacs et sa super méga douche chaude !

Copacabana nous séduit tout de suite. Cool, une ambiance un peu baba cool, sans se prendre au sérieux. C'est paisible. Sauf que dès le premier jour, on a droit à la fête locale, avec défilés des villages autour de Copa. Regardez les photos, ça vaut le coup.




Le soir, sur une des placettes du village, Léti s'est fait inviter à danser par une mamie, en pleine forme. Ca tournait, ça tournait... Moi qui disais qu'il n'y avait plus de rapport humain simple et que tout était lié au fric (on nous demande quand même 100 fois par jour si on veut pas acheter un truc ou payer pour prendre les photos). Bref j'ai failli croire que la vieille allait me raquetter pour la petite valse, mais non, c'était que du bonheur, simple, gentil et touchant à la fois. Ouf, ya encore de l'espoir.



Et puis tout cet air pur nous donne la pêche. A peine arrivés, avec Fil et Sylvain 2 des zozos, on part a la conquête des rives du lac. Petite marche de quelques heures, dans la campagne, à la découverte des villages alentours. Les gens sont super gentils.












Deuxième balade, sur la Isla del Sol.


Léti et un chamman du coin. C'est vrai qu'il y a de la magie dans l'air. Aprês tout, Isla del Sol est supposée être l'endroit ou est né le dieu Soleil et les incas.
Sylvain et Léti avec le sentier traversant l'ile d'un bout a l'autre.





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